Laffont - Pavillons

10,10€

510 pages

Résumé:

La servante écarlate, c'est Defred, une entreprise de salubrité publique à elle seule. En ces temps de dénatalité galopante, elle doit mettre au service de la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, son attribut le plus précieux : sa matrice. Vêtue d'écarlate, à l'exception des voiles blancs de sa cornette, elle accomplit sa tâche comme une somnambule. Doit-elle céder à la révolte, tenter de tromper le système ? Le soir, Defred regagne sa chambre à l'austérité monacale. Elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, d'échanger des confidences, de dépenser de l'argent, d'avoir un travail, un nom, des amants... C'était le temps où l'amour était au centre de tout. L'amour, cette chose si douce aujourd'hui punie de mort... Œuvre majeure, La Servante écarlate n'est pas sans rappeler 1984 d'Orwell. Mais, au-delà de cette magistrale création d'un monde, c'est la question du rôle et de l'avenir des femmes que pose, avec force, ce roman inoubliable.

Mon avis:

Un classique du genre dystopique qui ne m'a pas du tout séduit.

Le point fort de ce roman, c'est le message qu'il veut faire passer, il est assez troublant et plutôt d'actualité (PMA, mère porteuses...), mais ici c'est tout de même poussé à l’extrême et assez glauque... Les femmes qui sont encore fertiles sont vendues comme des machines à procréer pour les riches (stériles) de la société. Vous voyez le genre...

Mais le problème, c'est que l'écriture est vraiment particulière, il y a pas mal de flash-back dans la vie de l’héroïne, ils arrivent souvent la nuit, mais aussi parfois comme un cheveux sur la soupe. Et l’héroïne est tellement impersonnelle, bien que je pense que se soit l'écriture qui la rende aussi peu attachante. 

D'habitude j'arrive à entrer dans l'univers, surtout avec un thème pareil, mais là pas du tout. Du coup je n'ai rien ressenti, pas de palpitations, pas de suées, rien, nada. Je me suis même demandé si j'étais normale, parce qu'il y a des scènes qui choquent. C'est une sensation assez bizarre en décalage avec le contenu du roman. De plus je n'ai pas trouvé beaucoup d'explications au monde dans lequel les personnages évoluent, c'est frustrant.

Et cette fin!? Si vous cherchez une fin plutôt bizarre, vous l'avez trouvé! Un roman étrange, c'est un classique et j'ai peut-être loupé quelque chose, mais il ne m'a pas marqué.

Le +

Le message

Le -

L'écriture

Ce roman m'avait été conseillé par Glenn Tavennec, je le remercie de m'avoir incité à lire ce classique, même si je ne l'ai pas vraiment aimé, j'ai enfin découvert la fameuse Margaret Atwood.